site en construction
Moulages en plâtres d’éléments trouvés à Forte Marghera (Venise), treillis métallique et colliers de serrage
"Une autre artiste préoccupée par ces relations homme/nature est Morgane Porcheron. Dans son travail, nous pouvons observer cette dichotomie illustrée. Ici, la nature envahit les créations humaines, tandis que la grille de fer utilisée dans la construction est attaquée par le monde naturel. L'utilisation de matériaux de construction n'était pas un choix inconscient : pendant notre résidence, nous nous sommes retrouvés dans un magnifique parc en construction. Cela a inspiré l'artiste, qui utilise les promenades comme pratique de recherche, à s'immerger dans le paysage, à la recherche d'inspiration et de thèmes. Nous construisons et nous construisons alors que les fondations mêmes s’effondrent. Mais comme nous le savons, la nature reprendra sa place. C’est le sentiment que l’on éprouve en observant l’œuvre de Porcheron, celui d’un monde post-humain, où l’équilibre naturel est rétabli, mais où l’on n’est plus là pour l’observer."
Extrait du texte de la commissaire d'exposition Maria De Brito Matias.